- Tènement accessible directement depuis la voie publique (entrée du port de Mâcon) – Embranché ferroviaire – Bord voie d’eau – Accès routier sans transit agglomération (A6, A40, RCEA à 5m)
- Occupation longue durée en fonction du projet et de la durée d’amortissement des investissements envisagés
- Superficie disponible de 11 000 m²
- Toutes les informations complémentaires sur le port de Mâcon et le tènement concerné peuvent être demandées auprès de Madame Laurène Thérisod, Responsable du développement des activités multimodales Aproport ltherisod@aproport.com, 06 59 42 76 46
- Une visite facultative du tènement est organisée le jeudi 13 juin de14h00 à 16h00. Les personnes intéressées devront s’être préalablement inscrites auprès d’Aproport.
- Date limite : toute nouvelle manifestation d’intérêt pour le type d’occupation envisagée et détaillant le projet du candidat devra parvenir sous pli à Aproport, 437 rue de la Grosne 71000 Mâcon, avant le 1er juillet à 12 heures. Plus d’informations ici
Archives
Nouvelle étude sur les pompes à chaleur individuelles
Publié le 6 juin 2024. Observ’ER vient de mettre en ligne son étude sur le marché 2023 des pompes à chaleur (PAC) individuelles, jusqu’à 30 kW. En 2023, le marché français des pompes à chaleur aérothermiques a progressé de 6 % passant de 1 102 750 à 1 167 970 unités écoulées. Cependant, derrière ce chiffre se cachent deux tendances opposées entre les segments de marché. Après une très bonne année 2022 (+ 39 %), les ventes de pompes à chaleur air/eau reculent de 14 % passant de 351 970 à 302 030 pièces écoulées. Cette baisse s’explique par plusieurs facteurs. Sur le marché de la construction neuve, l’effondrement des mises en chantier observé depuis près de deux ans a des conséquences directes sur les ventes de pompes à chaleur. Un phénomène qui va se poursuivre en 2024. Sur le marché de la rénovation des bâtiments, la crise économique et la poursuite de l’inflation en 2023 ont conduit de nombreux ménages à différer leurs investissements de remplacement d’anciens équipements de chauffage. Enfin, le dispositif MaPrimeRénov’ a été moins efficace dans son ensemble. Ainsi, en 2023, le nombre de ménages aidés a reculé de 15 %, par rapport à 2022.Du côté des pompes à chaleur air/air, la dynamique est plus positive puisque les ventes progressent de 15 % (895 940 unités contre 750 780 en 2022). Ces équipements, qui ne sont pas éligibles au dispositif MaPrimeRénov’, ont vu leurs ventes augmenter à la fois sur le marché de la construction neuve et sur les logements anciens. Les fortes températures estivales ont porté en partie les ventes de PAC air/air, dont le mode rafraîchissement attire les consommateurs. En ce qui concerne les pompes à chaleur géothermiques, l’activité a progressé de 19 % en 2023 (3 890 ventes contre 3 260), soit le meilleur résultat enregistré depuis près de 10 ans. La tendance qui pousse de plus en plus de particuliers à se tourner vers les énergies renouvelables pour se prémunir des futures hausses des prix du gaz et de l’électricité a également profité à la géothermie. De plus, l’annonce du plan national en faveur de la géothermie de surface dévoilé début 2023 a sans doute profité au secteur. Toutefois, avec moins de 4 000 unités vendues, le segment reste un marché de niche. Retrouvez les principaux résultats commentés par Frédéric Tuillé, responsable des études au sein d’Observ’ER dans cette vidéo.
Le chauffage au granulé amorce sa reprise
Publié le 06/06/2024. Propellet, l’association nationale des professionnels du chauffage au granulé de bois, a présenté le bilan de la saison de chauffe 2023-2024 et les perspectives de développement du secteur, lors d’une conférence de presse le 5 juin. Après une baisse significative en 2023, les ventes des appareils de chauffage au granulé de bois amorcent leur reprise. Au premier trimestre 2024, les commandes de poêles à granulés ont augmenté de 36 % par rapport au premier trimestre 2023, ce qui rétablit l’équilibre entre les ventes de poêles à bûches et à granulés. Pour les chaudières, le rebond est attendu plus tard dans l’année, à partir du troisième trimestre. Du côté du combustible, la production de granulés a atteint un niveau record de 2,25 millions de tonnes en 2023, soutenue notamment par l’ouverture de trois nouvelles usines capables de produire 200 000 tonnes supplémentaires. La consommation est restée stable en 2023, à un niveau d’environ 2,5 millions de tonnes. Le climat doux qu’a connu cette saison de chauffe contribue aussi à la formation de stocks importants de granulés. Leur prix s’inscrit par conséquent dans une tendance baissière, après le pic observé en 2022, même s’ils n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant la crise. Pour l’avenir, Propellet projette un parc de 3,2 millions de poêles et 400 000 chaudières installées à horizon 2030, contre 1,7 million de poêles et 170 000 chaudières en 2023. Enfin, l’association appelle à inscrire des objectifs clairs et de long terme dans la prochaine Programmation pluriannuelle de l’énergie et à une stabilité des politiques de soutien de l’État pour la filière de chauffage au granulé.
Contrat de chaleur renouvelable dans le Tarn-et-Garonne
Publié le 30/05/2024 : Le 23 mai, le syndicat départemental de l’énergie du Tarn-et-Garonne (SDE 82) a signé avec l’Ademe, la mise en œuvre d’un contrat chaleur renouvelable territorial (CCRt) sur la période 2024-2026. Cela fait suite à la proposition du SDE 82, il y a quelques mois, de devenir l’opérateur des CCRt sur le département. Le syndicat assurera la gestion déléguée du Fonds Chaleur de l’Ademe durant trois ans. Conclu en présence de plusieurs représentants officiels, ce contrat a pour but de favoriser le développement des projets de chaleur renouvelable (biomasse, géothermie, solaire thermique, récupération de chaleur fatale) sur le territoire de Tarn-et-Garonne. En tant qu’autorité organisatrice du service public local de l’énergie du Tarn-et-Garonne, le SDE 82 va accompagner gratuitement les acteurs publics et privés du territoire durant la mise en place et l’exploitation du projet. Ce contrat ambitionne de développer 31 projets (12 biomasses, 12 géothermies, 5 solaires thermiques, 2 chaleurs fatales) pour un montant prévisionnel de 5,4 millions d’euros, dont 2,98 millions d’euros d’aides prévisionnelles de l’Ademe sur le territoire.
Captage du CO2 des méthaniseurs
Publié le 30/05/2024 : La société Carbon Impact, spécialisée dans les technologies de captage et stockage de carbone, et le cabinet de conseil spécialisé dans la transition climatique South Pole, appellent à investir dans le premier projet français de captage et stockage de carbone sur des unités de production de biométhane. Ce projet de Bioénergie avec Capture et Stockage de Carbone (BECSC) se situe près de Nancy en Meurthe-et-Moselle. Il a pour but de capturer le CO₂ libéré lors de l’épuration du biogaz formé après méthanisation de la biomasse apportée par les agriculteurs de trois coopératives agricoles à trois unités de méthanisation locales. Le dioxyde de carbone sera liquéfié sur place et transporté en Norvège pour être séquestré pendant des millénaires sous la mer du Nord, dans des sols aux qualités géologiques spécifiques. « Les trois coopératives agricoles sont prêtes à investir immédiatement dans ce projet inédit en France. Cependant, leur financement reste conditionné à l’engagement préalable des entreprises à acheter dès aujourd’hui des crédits carbone qui seront générés seulement à partir de 2026. L’enjeu est qu’elles s’engagent rapidement », a déclaré Karim Rahmani, cofondateur de Carbon Impact. Ce projet a pour ambition de séquestrer environ 10 000 tonnes de CO₂ par an à compter de 2026.
Huit recommandations pour le couplage des renouvelables et de la mobilité électrique
L’association nationale pour le développement de la mobilité électrique, Avere-France, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et l’association professionnelle de l’énergie solaire Enerplan ont annoncé, le 16 mai dernier, la parution de l’étude intitulée « Mobilité électrique et énergies renouvelables : Destins croisés pour un avenir durable », élaborée en partenariat avec le cabinet de conseil Wavestone. Elle dresse un état des lieux des synergies entre l’essor de la mobilité électrique et la croissance de production d’énergie renouvelable (EnR), et photovoltaïque en particulier. L’étude formule huit recommandations aux pouvoirs publics afin de renforcer cette synergie. Ils préconisent notamment d’harmoniser les règles de déploiement des EnR et des infrastructures de recharge de véhicule électrique (IRVE) et de développer des incitations financières pour l’installation des sites mixtes et les solutions de recharge innovantes. Elle incite aussi à réfléchir à une évolution des règles du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe) et à pérenniser les objectifs de la taxe incitative relative à l’utilisation d’énergie renouvelable dans le transport (Tiruert) au-delà de 2030 pour favoriser le développement de la mobilité décarbonée. Les partenaires recommandent aussi de lancer des campagnes de communication publiques pour informer et promouvoir le déploiement des solutions couplées EnR/IRVE en informant mieux des contraintes réglementaires à venir. Enfin, ils souhaitent que les pouvoirs publics développent des expertises techniques pour la filière du couplage et préparent l’évolution des matériels. « L’électrification du secteur des transports est déjà engagée, et d’ici 2030 plus de 8,5 millions de véhicules électriques seront en circulation en France. Face à ces nouveaux défis, les énergies renouvelables représentent une solution incontournable pour accompagner l’électrification des usages », a déclaré le président du SER, Jules Nyssen.
Une coentreprise dédiée au stockage d’énergies renouvelables
Eiffage Énergie Systèmes et la société Entech ont annoncé la création d’une coentreprise dédiée aux projets de stockage d’énergie sur batteries raccordées au réseau haute tension en France. Cette nouvelle entité se concentrera sur la conception, l’intégration des systèmes de stockage, la réalisation des sous-stations de raccordement et la sécurisation des batteries. Les projets visés concernent des unités de stockage par batteries régionales ou nationales, connectées au réseau haute tension. Les deux partenaires ont déjà avancé dans les études de plusieurs projets en France. Le marché cible pour cette coentreprise dépasse 1 milliard d’euros. Eiffage Énergie Systèmes et Entech visent à contribuer à un mix énergétique décarboné, soutenant la transition énergétique.
De l’hydrogène vert pour produire de l’acier
Publié le 17/05/2024. Le producteur et fournisseur d’hydrogène vert Lhyfe et le producteur d’acier suisse Ugitech ont signé un accord pour la création d’une unité de production d’hydrogène vert sur le site d’Ugine, en Savoie afin de substituer le gaz naturel alimentant certains fours et brûleurs. Cette collaboration vise à décarboner une partie des activités industrielles d’Ugitech et à contribuer à la décarbonation de la mobilité locale, notamment en vue des JO d’hiver de 2030. Lhyfe prévoit d’installer une unité de production d’hydrogène vert d’une capacité pouvant aller jusqu’à 12 tonnes par jour sur le site, soit une capacité d’électrolyse de 30 MW maximum. Cet hydrogène servira principalement à l’usine d’Ugitech, alimentée par une canalisation, mais sera également fourni à des acteurs locaux de la mobilité et de l’industrie. Les deux entreprises entament désormais une phase d’étude de faisabilité pour ce projet, dont la mise en œuvre dépendra des autorisations nécessaires et des décisions d’investissement. Ce projet pourrait réduire les émissions de CO2 d’environ 16 000 tonnes par an.
Appareils de chauffage au bois : analyse du marché 2023
Publié le 17/05/2024. Observ’ER vient de publier son étude annuelle du marché 2023 des appareils de chauffage domestique au bois. Ce travail vient compléter une première version diffusée il y a un mois (voir actu du 29 mars 2024) mais qui ne portait que sur les seuls chiffres de vente. Cette analyse plus détaillée revient sur le marché très contrasté de 2023 où la dynamique des appareils à granulés (- 65 % des ventes) a été totalement inverse à celle des appareils à bûches (+ 28 %). Les poêles à bûches ont notamment enregistré trois années de forte croissance pour atteindre en 2023 un volume de ventes plus de deux fois supérieur à celui de 2020 (237 630 pièces contre 113 910). Ce phénomène a d’ailleurs eu un impact sur la part des importations du secteur dans son ensemble car les appareils à bûches sont davantage produits en France comparés aux équipements automatiques à granulés qui sont très largement importés (95 %). Ainsi la part moyenne des importations est passée de 43 % en 2022 à 34 % en 2023 pour l’ensemble des équipements. En revanche, les exportations des acteurs français ont reculé. Accaparés par un marché national très dynamique où les délais de livraison ont sensiblement augmenté, les industriels ont surtout cherché à répondre à la demande française de poêles, foyers fermés, inserts ou de chaudières à bûches plutôt que d’essayer de développer leurs parts à l’étranger. Les appareils de chauffage au bois dans leur ensemble continuent de s’installer très majoritairement dans l’existant (à 92 %) et le remplacement d’anciens appareils bois par de plus performants a représenté 49 % des ventes contre 43 % en 2022. L’étude se clôture sur un suivi de l’évolution des prix de vente où pour la troisième année consécutive, les indicateurs ont été très nettement orientés à la hausse. Une hausse de 8 % en moyenne pour les équipements et pour la partie pose a été observée, un taux de progression significatif mais qui a tout de même été inférieur à ceux de 2021 ou 2020. L’étude est disponible en libre téléchargement sur le site de l’Observatoire des énergies renouvelables. Frédéric Tuillé, responsable des études au sein d’Observ’ER, commente les principaux résultats de l’étude dans cette video.
Les déchets produisent du biométhane dans la Drôme
Publié le 2 mai 2024. Waga Energy, spécialisé dans la production de biométhane à partir de déchets, a inauguré le 11 avril, une unité de production sur le Pôle de Stockage-Énergie (PSE) de Veolia à Chatuzange-le-Goubet, dans la Drôme. Cette unité, équipée de la technologie Wagabox, transforme le gaz émis naturellement par les déchets en biométhane, qui sera injecté directement dans le réseau de distribution de GRDF, alimentant ainsi les foyers et les entreprises de la région. Le Pôle Stockage-Énergie, déjà capable de traiter 150 000 tonnes de déchets par an, utilisait jusqu’à présent le gaz pour produire de l’électricité via de la cogénération. L’unité vient renforcer ce dispositif en augmentant la production d’énergie renouvelable du site. Avec une capacité de traitement de 600 m3/h de gaz brut, elle peut produire jusqu’à 25 GWh de biométhane par an, alimentant environ 3 500 foyers et réduisant les émissions de plus de 4 000 tonnes d’équivalent CO2 par an.