France
Feu vert pour le stockage du biométhane
Storengy et TIGF vont désormais permettre l’injection du biométhane de 1e génération dans leurs stockages souterrains, ont-ils annoncé le 1er juin dans
un communiqué. «
Cette décision, en augmentant de manière significative le potentiel d’injection de biométhane dans les réseaux, représente une avancée majeure vers l’atteinte des objectifs ambitieux fixés par l’État français », expliquent les deux entreprises, qui affirment que «
son intégration dans les stockages souterrains ne génère pas d’impact supplémentaire par rapport au gaz naturel ». Le développement de l’injection de gaz renouvelable dans le réseau «
passe notamment par la remontée de flux de biométhane des réseaux de distribution vers les réseaux de transport », avancent les deux partenaires, qui annoncent le lancement de deux sites pilotes (« rebours ») situés à Pontivy (Morbihan) et Pouzauges (Vendée). Depuis cette annonce, les
derniers chiffres sur l’injection du biométhane ont été publiés par le ministère de la Transition écologique et solidaire, et ils sont encourageants. Une capacité supplémentaire de 86 GWh/an a ainsi été installée au cours du premier trimestre 2017, soit plus de trois fois plus qu'au cours de la même période de l'année précédente, et en augmentation de 20 % par rapport au quatrième trimestre 2016. Fin mars 2017, 32 installations injectaient du biométhane dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité s’élevait au total à 497 GWh/an, en progression de 21 % par rapport à la fin de l'année 2016. Enfin, la capacité des 252 projets en file d’attente atteignait presque 5 600 GWh/an au 31 mars 2017, en hausse de 10 % sur un trimestre.