L’ACTU

L’ACTU HEBDOMADAIRE DES ENR

ÉNERGIE RENOUVELABLE
166 300 emplois dans les énergies renouvelables en 2022


Publié le 27/09/2024. Parmi l’ensemble des études récurrentes réalisées par l'Ademe, celle portant sur les marchés et emplois de la transition énergétique est l’une des plus attendues. Chaque année à la rentrée, ce travail vient passer au crible le développement trois grands secteurs concourant à l’évolution des modes de production et de consommation en France non pas d’un point de vue énergétique mais économique à travers des indicateurs d’investissement, d’activité économique générée et d’emplois directs associés. Ces secteurs sont : les énergies renouvelables et de récupération, les transports terrestres et le bâtiment résidentiel. Pour le domaine des énergies renouvelables et de récupération les résultats sont bons puisqu’ils mettent en avant des hausses significatives d’emplois directs (166 330, +16,8 % par rapport à 2021) ainsi que de l’activité économique (46,1 milliards d’euros, +19 % par rapport à 2021). Il faut cependant noter que dans le périmètre de l’étude figure l’ensemble des filières renouvelables développées commercialement en France à l’exception de l’éolien en mer et des autres énergies marines. Sur la période 2020-2022, les investissements réalisés sur bon nombre de filières ont connu un développement nettement plus important que ce qui avait pu être observé au cours de la décennie 2010. Ainsi pour les filières EnR&R hors bâtiment résidentiel, les investissements dans de nouvelles centrales ont progressé de 63 % entre 2020 et 2022. Mieux encore, les filières appliquées au résidentiel (essentiellement les appareils de chauffage renouvelable) ont augmenté de 85 % en deux ans. Sans surprise les deux filières renouvelables les plus dynamiques en 2022 ont été le photovoltaïque et les pompes à chaleur aérothermiques. La première affiche une activité de 9,7 milliards d’euros – un record pour la filière – et 18 300 ETP (équivalents temps plein). La seconde est avec 66 570 ETP la première filière en termes d’emplois de tous les secteurs renouvelables. Une ombre pointe cependant : l’ensemble des trois secteurs couverts dans l’étude affiche un déficit pour le commerce extérieur qui a atteint un niveau inédit de 18,5 milliards d’euros. Ce passif est essentiellement le résultat des importations de voitures électriques, le photovoltaïque pèse tout de même pour 2,3 milliards dans ce déficit.

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