Par le passé, en France comme en Allemagne, le biogaz a surtout été utilisé pour produire de l’électricité. La transformation de biogaz en biométhane et son injection dans le réseau de gaz ouvrent d’autres possibilités. Le biométhane possède des propriétés comparables à celles du gaz naturel et peut le remplacer dans des secteurs tels que le chauffage, les transports et l’industrie.
En France, le cadre réglementaire et le cadre de soutien mettent déjà l’accent sur la production de biométhane et son injection dans le réseau. En 2024, les premiers appels d’offres auront lieu dans le cadre d’un nouveau mécanisme de soutien à la production de biométhane destiné à être injecté dans le réseau.
En Allemagne, de nombreux exploitants d’installations de biogaz, dont les subventions actuelles dans le cadre de la loi sur les énergies renouvelables (EEG) arrivent à échéance, cherchent actuellement des perspectives d’avenir. Dans ce contexte, les installations de traitement et d’injection de biométhane peuvent ouvrir de nouveaux champs d’activité. Toutefois, il n’existe pas encore de soutien direct à l’injection de biométhane.
La conférence en ligne donnera un aperçu des cadres règlementaires pour le biométhane dans les deux pays et permettra d’échanger des expériences pratiques sur l’injection et le commerce transfrontalier du biométhane.
Les questions suivantes seront au centre de l’échange franco-allemand :
- Quel est le potentiel du biométhane pour la transition énergétique en France et en Allemagne ?
- Quel est le cadre règlementaire en vigueur pour le biométhane et quels sont les mécanismes de soutien dans les deux pays ?
- Quels sont les défis pour l’injection de biométhane dans le réseau de gaz ? Comment fonctionne le commerce (transfrontalier) de biométhane ?
La manifestation s’adresse à l’ensemble des acteurs du secteur énergétique en France et en Allemagne. Elle aura lieu en ligne et sera traduite simultanément en français et en allemand.
Conditions de participation :
La participation est gratuite pour les adhérents de l’OFATE, les représentants des administrations et la presse (sur présentation d’une carte de presse).
Les frais de participation pour les non-adhérents sont de 280 euros par personne (H.T.).