Économie de l’environnement, de l’énergie et des transports – parcours Économie de l’énergie et du développement durable (EEDD)

En première année de master, le parcours Économie de l’environnement, de l’énergie et des transports apporte les enseignements fondamentaux d’économie de l’énergie et du climat.
En deuxième année, le parcours Économie de l’énergie et du développement durable est un parcours indifférencié professionnel/recherche, qui peut être suivi en régime présentiel, en enseignement à distance ou en alternance.
Les étudiants acquièrent les compétences suivantes :
• comprendre le fonctionnement des marchés de l’énergie et les stratégies des principaux acteurs. Analyser la formation des prix et les principes de tarification de l’énergie ;
• comprendre et évaluer les politiques publiques en matière d’énergie et d’environnement ;
• construire un bilan énergétique et un bilan gaz à effet de serre ;
• définir et mettre en œuvre des plans d’action de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
• maîtriser l’anglais appliqué à l’énergie.

À l’issue de la formation, les étudiants sont capables d’occuper des postes de cadres et de répondre à des problématiques économiques liées à l’énergie, dans les grandes entreprises énergétiques, les collectivités territoriales, les cabinets de consultants énergie-climat, les agences publiques relatives aux questions énergétiques et climatiques.

EUR Green Transition Academy :

À partir de septembre 2021, les étudiants en première année du master EEET pourront intégrer une formation à la recherche interdisciplinaire labélisée par l’EUR Green Transition Academy. Cette option aura pour cible de former des futurs chercheurs et des experts de haut niveau, qui pourront travailler dans les collectivités ou organisations nationales et internationales.

Le parcours Économie et politiques de l’énergie s’adresse aux étudiants de l’école d’ingénieurs ENSE3 de Grenoble INP. Il vise à compléter les enseignements orientés vers les métiers d’ingénieurs de l’énergie par des enseignements en économie appliqués aux problématiques énergétiques et climatiques.

Energy environment : science technology and management (Steem)

Depuis la rentrée 2016, l’École polytechnique propose un master of science and technology (MSc&T), sur deux ans, dédié à la transition énergétique. Ce master, dispensé entièrement en anglais, apporte une formation scientifique pluridisciplinaire sur les domaines de la production d’énergie renouvelable, du stockage, des réseaux intelligents et de la gestion des sources intermittentes. À cela s’ajoutent des cours sur les grandes problématiques environnementales, en lien avec la production ou la consommation d’énergie, que sont le changement climatique, la pollution atmosphérique et la ressource en eau. Ce master est professionnalisant et, en plus de l’expertise scientifique, il forme les étudiants sur le management de l’énergie, le développement d’une économie bas carbone et l’entrepreneuriat (en collaboration avec HEC). Ce master a un recrutement très sélectif et très international (90_% de la promotion). Ceci offre une ambiance de travail qui permet de confronter des étudiants de différentes cultures aux enjeux des différentes régions du monde face à la transition énergétique. Il est associé au master in renewable energy sur deux ans. Cette formation est un programme d’échange européen financé par le KIC InnoEnergy, avec le KTH Stockholm, l’UPC Barcelone et l’IST Lisbonne. De nombreux enseignements pratiques et les travaux de recherche des étudiants bénéficient de l’étroite collaboration avec les laboratoires de recherche de l’institut Energy for Climate (E4C) de l’École polytechnique, du Site instrumental de recherche de télédétection atmosphérique (Sirta) et de l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF).

Ingénieur énergie conception des installations en alternance

Depuis 2012, l’École centrale de Lyon, en partenariat avec l’Itii de Lyon, propose un cursus pour 28 étudiants titulaires de BTS, BUT, licence générale ou issus de CPGE. La formation est centrée sur la conception des installations d’énergie au sens large, avec des productions à partir de centrales thermiques, de barrages hydroélectriques ou de plus petites installations autour de la géothermie, de l’éolien, de la biomasse, du solaire thermique ou photovoltaïque, ainsi que sur la distribution électrique ou thermique. L’ingénieur formé aura des compétences scientifiques, principalement dans les domaines du génie civil et du génie électrique, de la mécanique et de la thermodynamique. Il saura exploiter les méthodes et outils utilisés dans l’univers des bureaux d’études.

Ingénieur énergies renouvelables

Sup’EnR est une formation d’ingénieurs en énergies renouvelables proposée par l’Université de Perpignan et partenaire du groupe Insa. La formation dure cinq ans_: le premier cycle (deux ans) est réalisé à l’Insa Toulouse et le cycle ingénieur est effectué sur le site de l’Université de Perpignan pour les trois années suivantes. Le recrutement post-bac se fait au sein du groupe Insa. Il est complété essentiellement en deuxième et troisième année par des candidats sélectionnés parmi les CPGE, les IUT, les licences L2/L3 et les candidats étrangers. La formation, adossée aux laboratoires Promes-CNRS et ART-Dev, vise à former des ingénieurs capables de concevoir, implanter, intégrer des systèmes de conversion, de transport, de stockage d’énergie_; d’analyser, diagnostiquer, gérer et/ou optimiser des installations énergétiques complexes_; de comprendre et analyser les enjeux sociétaux, économiques et environnementaux relatifs au développement des énergies renouvelables et à leur intégration en termes d’aménagement du territoire. Toutes les énergies renouvelables sont abordées.

Ingénieur pour l’énergie, l’eau et l’environnement

À la suite d’une année de tronc commun, accessible à partir d’une classe préparatoire, de la prépa des INP ou d’un niveau BUT, L2, L3, les étudiants de l’école d’ingénieurs Grenoble INP-Ense3 peuvent s’orienter vers une filière par apprentissage génie électrique et énergétique ou vers huit filières-métiers_: ingénierie de l’énergie électrique_; mécanique et énergétique_; ingénierie de l’énergie nucléaire_; systèmes énergétiques et marché_; hydraulique, ouvrages et environnement_; automatique et systèmes intelligents_; signal, image, communication multimédia_; ingénierie de produits. Les enseignements s’appuient sur les plateformes Predis et M2E (Mécanique, eau et environnement), situées dans un bâtiment BBC, connecté et intelligent_: un laboratoire à l’échelle 1 pour les étudiants sur la gestion technique du bâtiment. Le bâtiment Green-ER est la vitrine des valeurs de l’école sur la gestion de l’énergie et les impacts environnementaux.

Stratégies et conduite en énergétique et énergies renouvelables (SCEER)

Ce parcours du master pro énergétique et thermique a pour objectif de former les étudiants sur les outils scientifiques en thermodynamique, thermique, mécanique des fluides, matériaux et électricité. Ils leur permettront de maîtriser les phénomènes physiques qui se manifestent dans des systèmes de production, distribution et utilisation de l’énergie, en insistant tout particulièrement sur les énergies renouvelables. Le parcours aborde ainsi les pompes à chaleur, les panneaux photovoltaïques, les éoliennes, le solaire thermique, etc. et sensibilise à la maîtrise de l’énergie, à la précarité énergétique et aux sources d’énergie cachées. Des connaissances transverses en législation et gestion des entreprises, gestion de projets et de l’innovation, réglementation énergétique, communication et anglais sont également dispensées. Depuis 2015, un enseignement de compléments technologiques sur la mécanique industrielle et les matériaux a été introduit.

Énergie solaire

Ce master, qui relève des sciences de l’ingénieur, vise à acquérir des compétences pluridisciplinaires en :
• conversion et stockage de l’énergie solaire, sous l’angle des matériaux et des procédés utilisés ou utilisables, en particulier pour le solaire à concentration ;
• dimensionnement, conception et/ou optimisation, et gestion des installations énergétiques solaires, des matériaux aux systèmes : installations solaires thermiques ou photovoltaïques, à l’échelle du particulier ou de l’industrie ;
• maîtrise des enjeux du développement durable en termes d’énergie ;
• prise en compte des aspects réglementaires, législatifs, économiques et environnementaux.
Des enseignements, projets et travaux pratiques sont organisés au Grand Four solaire, à Odeillo (66), en partenariat avec le laboratoire Procédés, matériaux et énergie solaire (CNRS Promes).

Énergies – Ingénierie de la transition énergétique

Cette filière vise à former des ingénieurs qui participeront à la transition énergétique maîtrisant les systèmes de production d’énergie, de distribution et de stockage ou encore de consommation. Ils seront ainsi en mesure d’activer les leviers de la production décarbonée et/ou de l’efficacité énergétique, avec une sensibilisation aux enjeux de sobriété énergétique par une ouverture interdisciplinaire forte. Contribuer à la transition énergétique nécessite de pouvoir intervenir sur les sources fossiles, nucléaires ou renouvelables d’énergie ainsi que sur les vecteurs électriques ou thermiques, mais aussi d’autre nature (biogaz, hydrogène…). Les apprentis seront amenés à manipuler les méthodes expérimentales et numériques, avec notamment des capacités de simulation et de programmation pour l’analyse de données (datascience) ou le pilotage de systèmes énergétiques.

Ingénieur diplômé spécialité énergétique expertise smart grids ou smart buildings

Paoli Tech forme des ingénieurs en énergétique. Le diplôme, habilité par la Commission des titres d’ingénieur, se prépare en trois ans. L’école fait partie du réseau Arts et métiers partenaires. Après deux ans de tronc commun, les étudiants choisissent un semestre d’expertise smart grids ou smart buildings, avant le stage de fin d’études.
L’ingénieur formé par l’école Paoli Tech de l’Université de Corse est appelé à gérer les aspects scientifiques, techniques, économiques et humains d’un projet. Les ingénieurs auront des emplois dans le domaine des énergies alternatives et réseaux intelligents (smart grids) et des bâtiments intelligents et efficacité énergétique (smart buildings).
Les compétences visées sont :
• mettre en œuvre une démarche d’ingénierie et d’analyse en maîtrise de l’énergie ;
• concevoir, dimensionner et développer des systèmes de production et de stockage d’énergie ;
• piloter une opération de construction durable avec une gestion réfléchie d’implantation ou de réhabilitation de bâtiments ;
• piloter un projet et élaborer une stratégie énergétique au service d’un territoire ou d’une entreprise ;
• prendre en compte les enjeux de l’entreprise pour l’accompagner dans sa stratégie en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) ;
• au choix : dimensionner, modéliser et piloter des réseaux intelligents intégrant les évolutions technologiques (expertise smart grids) ou concevoir, modéliser et piloter des bâtiments intelligents dans une démarche de développement durable (expertise smart buildings).

Ingénieur en génie électrique – Smart grids

Pour répondre à la croissance de l’économie verte, le Cnam Pays de la Loire propose un diplôme d’ingénieur, spécialité systèmes électriques intelligents/smart grids par la voie de l’apprentissage à La Roche-sur-Yon, en partenariat avec l’Atee (Association technique énergie environnement). L’objectif est de former des ingénieurs dotés de compétences techniques (électrotechnique, électronique de puissance, conversion d’énergie, automatique, informatique, réseaux intelligents, etc.) et destinés à exercer des fonctions d’encadrement dans la conception électrique, la gestion/exploitation des réseaux électriques, la conduite de projets, la fabrication, la maintenance. Simultanément, ces mêmes ingénieurs doivent posséder une vision d’ensemble de l’entreprise et de ses services. Un module spécifique de 70 heures est dédié aux énergies renouvelables, qui sont également abordées à travers les autres modules. Enfin, la compétence smart grids est présente de manière transverse tout au long de la formation avec la présence au sein de l’équipe enseignante d’un expert issu du milieu professionnel.