Les Mooc de l’Uved

La Fondation Uved (Université virtuelle environnement et développement durable) a produit deux Mooc complémentaires dont l’intégralité des vidéos sont disponibles en libre accès sur le portail d’Uved sous forme de parcours thématiques et sur sa chaîne Youtube Uved. Le parcours Énergies renouvelables présente aux apprenants les grands enjeux du XXIe siècle en matière de transition énergétique et les moyens d’exploiter les différentes sources d’énergies renouvelables (soleil, vent, eau, chaleur du sol, biomasse). Le parcours Transitions énergétiques_: mécanismes et leviers, réalisé par l’IMT Atlantique et cofinancé par Uved, permet de son côté d’appréhender la notion de systèmes énergétiques, d’en apprécier la complexité et de décrypter les enjeux et les leviers d’action permettant d’imaginer et d’évaluer les réponses adaptées à chaque contexte et à chaque échelle.
Pour chacun de ces parcours, deux niveaux de difficulté sont proposés_: le niveau débutant s’adresse aux apprenants de niveau bac à bac +3 (licence), tandis que le niveau approfondi est plutôt destiné aux apprenants de niveau master et plus.

Ecotechnologies for sustainability and environment management (Ecosem)

Le master Environmental engineering and sustainability management a pour objectif de former des ingénieurs et chefs de projets capables de relever des défis environnementaux très variés tels que le contrôle des rejets industriels, les approches chimiques et biologiques pour le diagnostic de la pollution, l’engineering lié au traitement des eaux, des sols et à la valorisation des déchets. Le programme met également l’accent sur de nouveaux concepts tels que l’analyse du cycle de vie, l’éco-conception, les sciences omiques, la simulation numérique et la modélisation.

À la différence de la plupart des masters consacrés à des projets environnementaux, qui n’apportent aux étudiants que des compétences techniques, le master EESM vous prépare également à des postes de direction. Tous les professeurs du programme s’efforcent de rendre les étudiants non seulement compétents sur le plan technique, mais aussi aptes sur le plan professionnel d’ici la fin des deux années. Durant le programme, les étudiants ont ainsi l’occasion de participer à de nombreuses visites de terrain et d’entreprises. Ils ont également l’opportunité de mettre en pratique leurs compétences au cours de deux stages.

Les Mooc de Polytechnique

À l’automne 2014, l’École polytechnique a mis en ligne sur Coursera un Mooc Physique des cellules solaires au silicium, abordant la physique des semi-conducteurs cristallins, le fonctionnement des modules photovoltaïques, les aspects socio-économiques et environnementaux du photovoltaïque. Celui-ci a duré neuf semaines et a rassemblé 1_500 inscrits, dont la moitié provenaient de pays en voie de développement. Trois nouveaux Mooc en anglais sont proposés depuis 2018. Ce sont des enseignements complets qui comportent les cours accompagnés de quiz, les exercices corrigés (travaux dirigés) et des évaluations. Le premier, Photovoltaic solar energy, est une présentation générale du domaine dans le contexte socio-économique. Plusieurs milliers d’internautes l’ont consulté en 2019-2020. Une nouvelle édition est proposée depuis 2022. Le deuxième, Physics of silicon solar cells, décrit la technologie dominante des cellules solaires à partir de la physique des semi-conducteurs. Enfin, le troisième, Thin film silicon solar sells, décrit les cellules en couches minces basées sur des semi-conducteurs désordonnés.

Énergies renouvelables, enjeux, filières et mise en œuvre (e-learning)

Pour des non-spécialistes des énergies renouvelables, ce module de formation en ligne proposé par Uved (Université virtuelle environnement et développement durable) permet de se construire une solide analyse des enjeux et des filières des énergies renouvelables. Conçu par des enseignants de l’Université de Perpignan-Via-Domitia, ce module propose en effet une présentation scientifique détaillée de chacune des énergies renouvelables ainsi qu’un éclairage critique, moins traditionnel, par une association de promotion de l’écologie citoyenne. Les étudiants ou les professionnels de ces filières peuvent également en profiter pour mettre à jour leurs connaissances. Cinq modules indépendants composent le cursus, chacun comprenant une partie cours et une partie évaluation : la maîtrise de la demande d’énergie_; les énergies renouvelables_; la mise en place de filières énergétiques renouvelables et la maîtrise de la demande d’énergie sur un territoire_; l’énergie éolienne sur un territoire_; la filière solaire photovoltaïque.

Économie de l’environnement, de l’énergie et des transports – parcours Économie de l’énergie et du développement durable (EEDD)

En première année de master, le parcours Économie de l’environnement, de l’énergie et des transports apporte les enseignements fondamentaux d’économie de l’énergie et du climat.
En deuxième année, le parcours Économie de l’énergie et du développement durable est un parcours indifférencié professionnel/recherche, qui peut être suivi en régime présentiel, en enseignement à distance ou en alternance.
Les étudiants acquièrent les compétences suivantes :
• comprendre le fonctionnement des marchés de l’énergie et les stratégies des principaux acteurs. Analyser la formation des prix et les principes de tarification de l’énergie ;
• comprendre et évaluer les politiques publiques en matière d’énergie et d’environnement ;
• construire un bilan énergétique et un bilan gaz à effet de serre ;
• définir et mettre en œuvre des plans d’action de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
• maîtriser l’anglais appliqué à l’énergie.

À l’issue de la formation, les étudiants sont capables d’occuper des postes de cadres et de répondre à des problématiques économiques liées à l’énergie, dans les grandes entreprises énergétiques, les collectivités territoriales, les cabinets de consultants énergie-climat, les agences publiques relatives aux questions énergétiques et climatiques.

EUR Green Transition Academy :

À partir de septembre 2021, les étudiants en première année du master EEET pourront intégrer une formation à la recherche interdisciplinaire labélisée par l’EUR Green Transition Academy. Cette option aura pour cible de former des futurs chercheurs et des experts de haut niveau, qui pourront travailler dans les collectivités ou organisations nationales et internationales.

Le parcours Économie et politiques de l’énergie s’adresse aux étudiants de l’école d’ingénieurs ENSE3 de Grenoble INP. Il vise à compléter les enseignements orientés vers les métiers d’ingénieurs de l’énergie par des enseignements en économie appliqués aux problématiques énergétiques et climatiques.

Energy environment : science technology and management (Steem)

Depuis la rentrée 2016, l’École polytechnique propose un master of science and technology (MSc&T), sur deux ans, dédié à la transition énergétique. Ce master, dispensé entièrement en anglais, apporte une formation scientifique pluridisciplinaire sur les domaines de la production d’énergie renouvelable, du stockage, des réseaux intelligents et de la gestion des sources intermittentes. À cela s’ajoutent des cours sur les grandes problématiques environnementales, en lien avec la production ou la consommation d’énergie, que sont le changement climatique, la pollution atmosphérique et la ressource en eau. Ce master est professionnalisant et, en plus de l’expertise scientifique, il forme les étudiants sur le management de l’énergie, le développement d’une économie bas carbone et l’entrepreneuriat (en collaboration avec HEC). Ce master a un recrutement très sélectif et très international (90_% de la promotion). Ceci offre une ambiance de travail qui permet de confronter des étudiants de différentes cultures aux enjeux des différentes régions du monde face à la transition énergétique. Il est associé au master in renewable energy sur deux ans. Cette formation est un programme d’échange européen financé par le KIC InnoEnergy, avec le KTH Stockholm, l’UPC Barcelone et l’IST Lisbonne. De nombreux enseignements pratiques et les travaux de recherche des étudiants bénéficient de l’étroite collaboration avec les laboratoires de recherche de l’institut Energy for Climate (E4C) de l’École polytechnique, du Site instrumental de recherche de télédétection atmosphérique (Sirta) et de l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF).

Énergies renouvelables

Cette formation à caractère technique se déroule sur seize mois, divisés en trois sessions à effectuer dans au moins deux pays de l’Union européenne. Après un tronc commun à Mines Paris – PSL à Sophia-Antipolis, les étudiants se spécialisent dans une technologie : intégration réseau (Saragosse, Espagne), photovoltaïque (Newcastle, Angleterre), éolien (Athènes, Grèce), solaire thermique (Odeillo, France), biomasse et biocarburants (Groningen, Pays-Bas) ou technologies marines et éolien offshore (Lisbonne, Portugal). Les enseignements sont dispensés en français pendant le tronc commun et en anglais pendant les spécialisations. Les cours sont suivis par un stage de quatre à six mois.

Ingénieur pour l’énergie, l’eau et l’environnement

À la suite d’une année de tronc commun, accessible à partir d’une classe préparatoire, de la prépa des INP ou d’un niveau BUT, L2, L3, les étudiants de l’école d’ingénieurs Grenoble INP-Ense3 peuvent s’orienter vers une filière par apprentissage génie électrique et énergétique ou vers huit filières-métiers_: ingénierie de l’énergie électrique_; mécanique et énergétique_; ingénierie de l’énergie nucléaire_; systèmes énergétiques et marché_; hydraulique, ouvrages et environnement_; automatique et systèmes intelligents_; signal, image, communication multimédia_; ingénierie de produits. Les enseignements s’appuient sur les plateformes Predis et M2E (Mécanique, eau et environnement), situées dans un bâtiment BBC, connecté et intelligent_: un laboratoire à l’échelle 1 pour les étudiants sur la gestion technique du bâtiment. Le bâtiment Green-ER est la vitrine des valeurs de l’école sur la gestion de l’énergie et les impacts environnementaux.

Ingénieur diplômé spécialité énergétique expertise smart grids ou smart buildings

Paoli Tech forme des ingénieurs en énergétique. Le diplôme, habilité par la Commission des titres d’ingénieur, se prépare en trois ans. L’école fait partie du réseau Arts et métiers partenaires. Après deux ans de tronc commun, les étudiants choisissent un semestre d’expertise smart grids ou smart buildings, avant le stage de fin d’études.
L’ingénieur formé par l’école Paoli Tech de l’Université de Corse est appelé à gérer les aspects scientifiques, techniques, économiques et humains d’un projet. Les ingénieurs auront des emplois dans le domaine des énergies alternatives et réseaux intelligents (smart grids) et des bâtiments intelligents et efficacité énergétique (smart buildings).
Les compétences visées sont :
• mettre en œuvre une démarche d’ingénierie et d’analyse en maîtrise de l’énergie ;
• concevoir, dimensionner et développer des systèmes de production et de stockage d’énergie ;
• piloter une opération de construction durable avec une gestion réfléchie d’implantation ou de réhabilitation de bâtiments ;
• piloter un projet et élaborer une stratégie énergétique au service d’un territoire ou d’une entreprise ;
• prendre en compte les enjeux de l’entreprise pour l’accompagner dans sa stratégie en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) ;
• au choix : dimensionner, modéliser et piloter des réseaux intelligents intégrant les évolutions technologiques (expertise smart grids) ou concevoir, modéliser et piloter des bâtiments intelligents dans une démarche de développement durable (expertise smart buildings).

Ingénieur bâtiment écoconstruction énergie

Sur le campus de Savoie Technolac, l’école d’ingénieurs Polytech Annecy-Chambéry délivre une formation multidisciplinaire qui s’appuie sur une expérience de plus de vingt ans dans le domaine de l’ingénierie du bâtiment et des énergies renouvelables, et sur un important tissu régional de laboratoires, d’industriels et de professionnels impliqués dans le secteur du bâtiment et de l’énergie comme l’Institut national de l’énergie solaire.