L’objectif premier est de former des ingénieurs aptes à diriger et à innover dans les secteurs de l’électricité et de la transition énergétique. Ces derniers seront ainsi en mesure de répondre aux défis mondiaux soulevés par les enjeux du changement climatique et de la décarbonation de la production énergétique. Ils seront capables de s’adapter rapidement au monde de l’entreprise dans divers secteurs, tels que (liste non exhaustive) :
• les installations électriques (terrestres ou embarquées) ;
• le transport et distribution de l’énergie électrique ;
• la production d’électricité classique ou renouvelable ;
• la fourniture d’énergie électrique ;
• la mobilité électrique ;
• l’automatisation des systèmes électriques.
Archives
Ingénieur en spécialité énergétique
Depuis plus de trente ans, l’École des mines de Paris, en partenariat avec l’association Isupfere, le Cnam, l’Université de Paris-Cité et le Greta Val-de-Marne, propose une formation d’ingénieur permettant de maîtriser et d’optimiser les installations énergétiques, y compris les énergies renouvelables. L’ingénieur opère sur toute la chaîne allant de la conception à la réception des installations en passant par la gestion et la maintenance. Les secteurs concernés sont la production et la distribution d’énergie, l’industrie et le bâtiment. Les métiers visés sont : ingénieur efficacité énergétique, ingénieur projets, ingénieur fluides et énergies, responsable de services techniques de grands sites industriels ou tertiaires, d’installation de production d’énergie, de traitement de déchets ou d’effluents.
Génie climatique, énergies renouvelables, efficacité énergétique (Gécleree)
Cette licence professionnelle de l’université de Picardie Jules-Verne a démarré en septembre 2012 et a été réaccréditée en 2018, bénéficiant d’un soutien professionnel renouvelé.
Elle permet de connaître en profondeur le secteur professionnel et d’acquérir les compétences concernant la production, l’utilisation et la gestion des fluides caloporteurs et frigorigènes et de l’énergie dans les entreprises de l’industrie, du bâtiment et du transport, y compris les énergies renouvelables.
Gestion de ressources énergétiques et énergies nouvelles (Green)
Ce parcours de la licence Maîtrise énergie, électricité, développement durable se fait en alternance, par contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, et aborde quatre grands thèmes_: culture générale, culture de spécialités, gestion de ressources énergétiques et énergies nouvelles. Il vise à former des cadres techniques qui auront vocation à promouvoir une utilisation rationnelle et maîtrisée de l’énergie et à développer l’utilisation des énergies nouvelles. La plateforme technologique Green pour les travaux pratiques comprend des panneaux solaires thermiques, 2 kW de panneaux solaires photovoltaïques, une éolienne de 2,6 kW, une pompe à chaleur, une pile à combustible, une centrale hydraulique de 1 kW, une maquette photovoltaïque pour site isolé, etc.
Énergie et développement durable (Dominante)
L’école d’ingénieurs généraliste Esigelec a introduit une dominante énergie et développement durable de 340 heures en deuxième et troisième années de son cursus d’ingénieur. Objectifs_: maîtriser les techniques des systèmes énergétiques, réaliser des diagnostics des besoins énergétiques d’une installation industrielle ou privée et proposer des solutions adaptées en fonction des contraintes réglementaires, économiques et de l’impact environnemental. Les étudiants acquièrent ainsi des compétences variées_: énergie solaire, organisation du marché électrique, énergie nucléaire, transport de l’énergie, véhicule électrique, électronique de puissance, efficacité énergétique, smart grids, éolien, géothermie et pompes à chaleur, écoconception et gestion de l’énergie.
Maintenance et exploitation des équipements dans les énergies renouvelables (M3ER)
Former des cadres intermédiaires capables de piloter et d’assurer la maintenance d’unités de production d’énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, micro-hydraulique et cogénération essentiellement). Titulaire de la LP M3ER, vous serez en mesure d’exercer les activités suivantes dans le cadre de l’exploitation d’unités de production d’électricité hydroélectriques, éoliennes ou photovoltaïques_:
• reconnaître, sur une installation en panne, à l’aide des plans ou des schémas techniques de l’installation, les différents organes d’une unité de production afin d’identifier l’organe défaillant_;
• diagnostiquer la cause et le niveau de gravité de la défaillance d’un organe par la mise en œuvre de moyens de contrôle non destructifs_;
• organiser et optimiser la gestion d’un stock de pièces détachées et/ou de consommables avec un outil de GMAO pour réduire les délais d’intervention et les coûts de stockage_;
• analyser les données d’exploitation à l’aide des outils de mesure, de supervision ou de monitoring de l’installation pour garantir la disponibilité et le rendement maximum de l’unité de production_;
• définir une stratégie de maintenance préventive et/ou corrective à partir des données d’exploitation et des moyens matériels et humains à disposition_: organisation et planification des interventions, évaluation des coûts et des délais de remise en état, rédaction de fiches de procédure_;
• coordonner des opérations de maintenance faisant appel ou non à des sous-traitants.
Maîtrise de l’énergie, électricité, développement durable (MEEDD), parcours coordinateur technique pour l’optimisation des énergies électriques renouvelables
Le CNAM Pays de la Loire propose à Nantes et à La Roche-sur-Yon une licence professionnelle maîtrise de l’énergie, électricité et développement durable en alternance sur les énergies renouvelables. D’une durée de douze mois, cette licence a été conçue pour accompagner les acteurs professionnels dans l’évolution de leur métier et _l’acquisition de nouvelles compétences, afin qu’ils soient en capacité de proposer des solutions de gestion intelligente de l’énergie électrique, notamment au travers des réseaux électriques intelligents (smart grids), tout en intégrant les énergies renouvelables et le stockage de l’énergie. Des modules de formation sont consacrés à la production d’énergies renouvelables, aux réseaux de transport et de distribution (30 heures) et à l’éclairage et au bâtiment du futur (30 heures). Une introduction à la filière hydrogène est proposée à La Roche-sur-Yon.
Métiers de l’énergétique, de l’environnement et du génie climatique
L’organisation de la licence professionnelle Métier de l’énergétique, de l’environnement et du génie climatique Tefer s’articule sur sept unités d’enseignement autour des domaines du froid, du conditionnement d’air et des énergies renouvelables. L’enseignement se décline en cours et TD avec des mises en œuvre en TP. La mise en situation professionnelle est réalisée lors d’un projet tuteuré et par un stage en entreprise.
Écogestion des énergies renouvelables, énergie électrique, environnement (Eger)
Cette spécialité de la licence professionnelle Métiers de l’énergétique, de l’environnement et du génie climatique est dédiée aux métiers des secteurs industriels relevant du domaine de l’énergie électrique_: production, consommation et gestion durable de l’énergie électrique, supervision et contrôle à distance de la production décentralisée, intégration des énergies renouvelables (particulièrement éolien, solaire photovoltaïque et hydraulique), dimensionnement des dispositifs de production. Elle traite également les aspects développement durable et écoconception en lien direct avec la problématique de l’énergie. La formation peut se faire en alternance, sous contrat.
Mesures physiques, parcours Mesures et analyses environnementales (MP)
Le BUT Mesures physiques est un diplôme de technicien supérieur spécialiste de la mesures, qui s’obtient en trois années (niveau L3). Il est décliné en France selon trois parcours, dont un est particulièrement lié aux EnR_: le parcours Mesures et analyses environnementales (MAE). Ce parcours commence au BUT 2 et est surtout présent au BUT 3 (200 heures). Il est composé pour moitié d’enseignements sur la mesure environnementale (les polluants air, eau, sol, bruit, radioactivité, vibrations…) ; pour l’autre moitié, sur les mesures dans les contextes de production d’EnR.
L’IUT de Poitiers-Niort-Châtellerault, site de Châtellerault, par exemple, fort de son expérience avec son ancien parcours photovoltaïque (ouvert en 2010) et son ancienne licence professionnelle Mesure de la qualité des milieux (2008-2023), propose exclusivement ce parcours MAE. L’apprentissage est possible soit sur les deux dernières années (BUT 2 et 3), soit uniquement sur la troisième année.