Énergies – Ingénierie de la transition énergétique

Cette filière vise à former des ingénieurs qui participeront à la transition énergétique maîtrisant les systèmes de production d’énergie, de distribution et de stockage ou encore de consommation. Ils seront ainsi en mesure d’activer les leviers de la production décarbonée et/ou de l’efficacité énergétique, avec une sensibilisation aux enjeux de sobriété énergétique par une ouverture interdisciplinaire forte. Contribuer à la transition énergétique nécessite de pouvoir intervenir sur les sources fossiles, nucléaires ou renouvelables d’énergie ainsi que sur les vecteurs électriques ou thermiques, mais aussi d’autre nature (biogaz, hydrogène…). Les apprentis seront amenés à manipuler les méthodes expérimentales et numériques, avec notamment des capacités de simulation et de programmation pour l’analyse de données (datascience) ou le pilotage de systèmes énergétiques.

Ingénieur énergies renouvelables

Sup’EnR est une formation d’ingénieurs en énergies renouvelables proposée par l’Université de Perpignan et partenaire du groupe Insa. La formation dure cinq ans_: le premier cycle (deux ans) est réalisé à l’Insa Toulouse et le cycle ingénieur est effectué sur le site de l’Université de Perpignan pour les trois années suivantes. Le recrutement post-bac se fait au sein du groupe Insa. Il est complété essentiellement en deuxième et troisième année par des candidats sélectionnés parmi les CPGE, les IUT, les licences L2/L3 et les candidats étrangers. La formation, adossée aux laboratoires Promes-CNRS et ART-Dev, vise à former des ingénieurs capables de concevoir, implanter, intégrer des systèmes de conversion, de transport, de stockage d’énergie_; d’analyser, diagnostiquer, gérer et/ou optimiser des installations énergétiques complexes_; de comprendre et analyser les enjeux sociétaux, économiques et environnementaux relatifs au développement des énergies renouvelables et à leur intégration en termes d’aménagement du territoire. Toutes les énergies renouvelables sont abordées.

Ingénieur efficacité énergétique et management des installations en alternance

Depuis 2012, Ecam LaSalle, en partenariat avec l’Itii de Lyon, propose un cursus pour 28 étudiants titulaires de BTS, BUT, licence générale ou issus de CPGE. La formation est centrée sur la gestion et le management des installations. L’ingénieur formé sera doté de solides compétences techniques et scientifiques, principalement dans les domaines du génie thermique et du génie électrique, de l’automatique et de la mécanique. Il saura organiser et gérer une unité ou une entreprise de production d’énergie.

Ingénieur efficacité énergétique et management des installations en alternance

Depuis 2012, Ecam LaSalle, en partenariat avec l’Itii de Lyon, propose un cursus pour 28 étudiants titulaires de BTS, BUT, licence générale ou issus de CPGE. La formation est centrée sur la gestion et le management des installations. L’ingénieur formé sera doté de solides compétences techniques et scientifiques, principalement dans les domaines du génie thermique et du génie électrique, de l’automatique et de la mécanique. Il saura organiser et gérer une unité ou une entreprise de production d’énergie.

Ingénieur en génie électrique – Smart grids

Pour répondre à la croissance de l’économie verte, le Cnam Pays de la Loire propose un diplôme d’ingénieur, spécialité systèmes électriques intelligents/smart grids par la voie de l’apprentissage à La Roche-sur-Yon, en partenariat avec l’Atee (Association technique énergie environnement). L’objectif est de former des ingénieurs dotés de compétences techniques (électrotechnique, électronique de puissance, conversion d’énergie, automatique, informatique, réseaux intelligents, etc.) et destinés à exercer des fonctions d’encadrement dans la conception électrique, la gestion/exploitation des réseaux électriques, la conduite de projets, la fabrication, la maintenance. Simultanément, ces mêmes ingénieurs doivent posséder une vision d’ensemble de l’entreprise et de ses services. Un module spécifique de 70 heures est dédié aux énergies renouvelables, qui sont également abordées à travers les autres modules. Enfin, la compétence smart grids est présente de manière transverse tout au long de la formation avec la présence au sein de l’équipe enseignante d’un expert issu du milieu professionnel.

Ingénieur énergétique

Si ce cursus d’ingénieur, proposé par l’Université des Antilles, se veut généraliste, il est tout de même fortement orienté vers la conception, le dimensionnement et le déploiement des réseaux électriques autour des sources d’énergies renouvelables. Dispensé depuis 2013 en Guadeloupe, il aborde les systèmes photovoltaïques et éoliens, les énergies marines, la maîtrise de l’énergie et tous les aspects conversion de l’énergie, réseaux électriques, modélisation, optimisation. Des compétences et connaissances en maîtrise de l’énergie sont aussi enseignées. Lors de l’accréditation par la Commission des titres d’ingénieur en 2019, ce diplôme a été ouvert à la formation continue. Il a été reconnu au niveau européen à travers la labellisation Eurace. Ces deux labels ont été maintenus lors de la dernière accréditation de la CTI en 2023.

Ingénieur en énergétique – Territoires et hydrogène

Dans un contexte de société en transition dont le but est d’enrayer les perturbations climatiques dues aux activités anthropiques, la production responsable d’énergie, l’optimisation et la maîtrise de la consommation énergétique et l’innovation sont au cœur des préoccupations de nombreux domaines d’activité. La formation d’ingénieur en énergétique, par apprentissage sur trois ans, a pour objectif de former des ingénieurs généralistes du secteur de l’énergie dont les compétences répondent directement aux besoins opérationnels des entreprises, organisations et collectivités en matière énergétique. Le parcours atypique, dispensé au Cnam de La Roche-sur-Yon, dote ces ingénieurs de la connaissance du fonctionnement des collectivités territoriales et de l’écosystème hydrogène, particulièrement développé en Vendée.

Ingénieur écologie industrielle et territoriale

La formation Écologie industrielle et territoriale permet d’acquérir des compétences spécifiques dans les domaines de l’ingénierie des systèmes énergétiques, en particulier des énergies renouvelables ; du traitement des effluents et rejets liquides ou gazeux ; de l’efficacité énergétique et de la maîtrise de l’empreinte environnementale des activités industrielles tout au long du cycle de vie.
L’objectif de cette formation est de diplômer des ingénieurs en écologie industrielle en leur permettant d’assurer des missions d’ingénierie inhérentes aux différentes phases de création, de développement ou d’exploitation de sites industriels, de zones d’activités ou de quartiers intégrés. Les objectifs de ces missions d’ingénierie sont de minimiser et d’optimiser l’usage d’énergie et de ressources naturelles, de gérer et de minimiser les rejets et effluents solides, liquides ou gazeux, notamment en créant des synergies d’échanges entre acteurs du territoire dans les domaines :
• de l’ingénierie des systèmes énergétiques, en particulier des énergies renouvelables ;
• du traitement des effluents et rejets liquides, gazeux et solides ;
• de la réduction et de la maîtrise de l’empreinte environnementale des activités industrielles tout au long du cycle de vie de ces activités ;
• de la création, du développement, de l’animation de réseaux d’échanges, de synergies, afin de minimiser aussi bien les consommations de ressources que les rejets fatals.

Énergie

L’Université de Paris (ex-Paris-Diderot) a ouvert à la rentrée 2019 un master 1 approches sociales des enjeux énergétiques (ASE2) afin de préparer les étudiants issus des sciences humaines et sociales à son master 2 énergie, écologie, société (E2S), existant depuis 2014. Le master énergie ainsi créé vise à répondre à la demande des entreprises, administrations et structures associatives qui cherchent des cadres capables d’y naviguer en ayant à la fois une compréhension des enjeux techniques et une capacité à analyser les éléments sociaux qui déterminent les questions énergétiques.

Énergies et systèmes électriques

L’école Junia-HEI (Hautes Études d’ingénieur) propose une formation d’ingénieur généraliste avec un cursus en énergies et systèmes électriques. Au programme_: un socle généraliste (60_% des enseignements) abordant mathématiques, électricité, mécanique, management, anglais, etc., et des cours de spécialisation (40_% des enseignements) tels que les modules moyens de production d’énergie électrique classique et d’énergie renouvelable, les réseaux de distribution de l’énergie électrique, ou la supervision des systèmes et infrastructures communicantes. Ouverte aux étudiants titulaires d’un BTS/BUT, d’une licence 2 ou 3 ou d’un master 1, la formation se fait en apprentissage et combine les interventions des enseignants-chercheurs avec celles d’ingénieurs en activité_; elle comprend également une initiation à la recherche et à l’innovation. Les entreprises partenaires sont_: RTE, Eiffage énergie systèmes, Vinci énergies France Nord, Bouygues énergies & services, Satelec, Legrand, Ramery énergies…