Ingénieur en génie électrique – Smart grids

Pour répondre à la croissance de l’économie verte, le Cnam Pays de la Loire propose un diplôme d’ingénieur, spécialité systèmes électriques intelligents/smart grids par la voie de l’apprentissage à La Roche-sur-Yon, en partenariat avec l’Atee (Association technique énergie environnement). L’objectif est de former des ingénieurs dotés de compétences techniques (électrotechnique, électronique de puissance, conversion d’énergie, automatique, informatique, réseaux intelligents, etc.) et destinés à exercer des fonctions d’encadrement dans la conception électrique, la gestion/exploitation des réseaux électriques, la conduite de projets, la fabrication, la maintenance. Simultanément, ces mêmes ingénieurs doivent posséder une vision d’ensemble de l’entreprise et de ses services. Un module spécifique de 70 heures est dédié aux énergies renouvelables, qui sont également abordées à travers les autres modules. Enfin, la compétence smart grids est présente de manière transverse tout au long de la formation avec la présence au sein de l’équipe enseignante d’un expert issu du milieu professionnel.

Ingénieur efficacité énergétique et management des installations en alternance

Depuis 2012, Ecam LaSalle, en partenariat avec l’Itii de Lyon, propose un cursus pour 28 étudiants titulaires de BTS, BUT, licence générale ou issus de CPGE. La formation est centrée sur la gestion et le management des installations. L’ingénieur formé sera doté de solides compétences techniques et scientifiques, principalement dans les domaines du génie thermique et du génie électrique, de l’automatique et de la mécanique. Il saura organiser et gérer une unité ou une entreprise de production d’énergie.

Électricité et transition énergétique

L’objectif premier est de former des ingénieurs aptes à diriger et à innover dans les secteurs de l’électricité et de la transition énergétique. Ces derniers seront ainsi en mesure de répondre aux défis mondiaux soulevés par les enjeux du changement climatique et de la décarbonation de la production énergétique. Ils seront capables de s’adapter rapidement au monde de l’entreprise dans divers secteurs, tels que (liste non exhaustive) :
• les installations électriques (terrestres ou embarquées) ;
• le transport et distribution de l’énergie électrique ;
• la production d’électricité classique ou renouvelable ;
• la fourniture d’énergie électrique ;
• la mobilité électrique ;
• l’automatisation des systèmes électriques.

Ingénieur bâtiment écoconstruction énergie

Sur le campus de Savoie Technolac, l’école d’ingénieurs Polytech Annecy-Chambéry délivre une formation multidisciplinaire qui s’appuie sur une expérience de plus de vingt ans dans le domaine de l’ingénierie du bâtiment et des énergies renouvelables, et sur un important tissu régional de laboratoires, d’industriels et de professionnels impliqués dans le secteur du bâtiment et de l’énergie comme l’Institut national de l’énergie solaire.

Stratégies et conduite en énergétique et matériaux innovants (Scemi)

Le parcours Scemi a pour objectif de former des spécialistes pluridisciplinaires des matériaux. Il apporte une expertise plus spécifique sur les matériaux innovants, en particulier biosourcés, utilisables dans les domaines du bâtiment et du transport. Cette filière a un potentiel de développement économique élevé pour l’avenir dans le cadre d’un développement durable et de la transition énergétique. Ce master donne aux étudiants les outils scientifiques en thermodynamique, thermique, mécanique des fluides, matériaux, écoconception et électricité, qui leur permettront de maîtriser les phénomènes physiques qui se manifestent dans des systèmes de production, distribution et utilisation de l’énergie, et dans la conception d’écomatériaux, en insistant tout particulièrement sur les énergies renouvelables.
Des connaissances transverses en législation et gestion des entreprises, gestion de projets et de l’innovation, réglementation énergétique, communication et anglais seront également dispensées.

Ingénieur en spécialité énergétique

Depuis plus de trente ans, l’École des mines de Paris, en partenariat avec l’association Isupfere, le Cnam, l’Université de Paris-Cité et le Greta Val-de-Marne, propose une formation d’ingénieur permettant de maîtriser et d’optimiser les installations énergétiques, y compris les énergies renouvelables. L’ingénieur opère sur toute la chaîne allant de la conception à la réception des installations en passant par la gestion et la maintenance. Les secteurs concernés sont la production et la distribution d’énergie, l’industrie et le bâtiment. Les métiers visés sont : ingénieur efficacité énergétique, ingénieur projets, ingénieur fluides et énergies, responsable de services techniques de grands sites industriels ou tertiaires, d’installation de production d’énergie, de traitement de déchets ou d’effluents.

Énergie et environnement

L’objectif de cette majeure est de former des ingénieurs flexibles et adaptables, aptes à résoudre les nouvelles problématiques industrielles, en lien avec la transition écologique. Un accent particulier est porté sur la place de la transformation numérique dans cette transition écologique. À l’issue de cette majeure, les diplômés acquièrent un bagage de compétences scientifiques, techniques et managériales basées sur_:
• une approche industrielle des modes et procédés de production, et des systèmes énergétiques ;
• les enjeux des réseaux de transport et de distribution électrique, hydraulique et gaz ;
• les aspects politiques, économiques, géopolitiques et réglementaires de l’énergie et de l’environnement ;
• les problématiques de gestion des ressources minérales et énergétiques, depuis l’extraction jusqu’à l’exploitation et la production industrielle en passant par l’écologie industrielle, l’analyse de cycle de vie et les techniques de valorisation matière et énergétique.

Ingénierie et architecture durable

L’objectif de cette majeure est de former des ingénieurs généralistes capables de concevoir des bâtiments et des tissus urbains en utilisant de façon créative les nouvelles technologies et en intégrant les aspects de durabilité. C’est une formation multidisciplinaire qui permet aux ingénieurs d’avoir un regard global avec des compétences transversales : efficacité énergétique, structures de bâtiments, confort et aménagement urbain, permettant la conception de bâtiments et de villes pour un futur durable dans le respect de la réglementation en vigueur, tout en étant en harmonie avec l’environnement et en assurant un niveau de confort optimal.

Maîtrise de l’énergie, électricité, développement durable (MEEDD), parcours coordinateur technique pour l’optimisation des énergies électriques renouvelables

Le CNAM Pays de la Loire propose à Nantes et à La Roche-sur-Yon une licence professionnelle maîtrise de l’énergie, électricité et développement durable en alternance sur les énergies renouvelables. D’une durée de douze mois, cette licence a été conçue pour accompagner les acteurs professionnels dans l’évolution de leur métier et _l’acquisition de nouvelles compétences, afin qu’ils soient en capacité de proposer des solutions de gestion intelligente de l’énergie électrique, notamment au travers des réseaux électriques intelligents (smart grids), tout en intégrant les énergies renouvelables et le stockage de l’énergie. Des modules de formation sont consacrés à la production d’énergies renouvelables, aux réseaux de transport et de distribution (30 heures) et à l’éclairage et au bâtiment du futur (30 heures). Une introduction à la filière hydrogène est proposée à La Roche-sur-Yon.

Maintenance et exploitation des équipements dans les énergies renouvelables (M3ER)

Former des cadres intermédiaires capables de piloter et d’assurer la maintenance d’unités de production d’énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, micro-hydraulique et cogénération essentiellement). Titulaire de la LP M3ER, vous serez en mesure d’exercer les activités suivantes dans le cadre de l’exploitation d’unités de production d’électricité hydroélectriques, éoliennes ou photovoltaïques_:
• reconnaître, sur une installation en panne, à l’aide des plans ou des schémas techniques de l’installation, les différents organes d’une unité de production afin d’identifier l’organe défaillant_;
• diagnostiquer la cause et le niveau de gravité de la défaillance d’un organe par la mise en œuvre de moyens de contrôle non destructifs_;
• organiser et optimiser la gestion d’un stock de pièces détachées et/ou de consommables avec un outil de GMAO pour réduire les délais d’intervention et les coûts de stockage_;
• analyser les données d’exploitation à l’aide des outils de mesure, de supervision ou de monitoring de l’installation pour garantir la disponibilité et le rendement maximum de l’unité de production_;
• définir une stratégie de maintenance préventive et/ou corrective à partir des données d’exploitation et des moyens matériels et humains à disposition_: organisation et planification des interventions, évaluation des coûts et des délais de remise en état, rédaction de fiches de procédure_;
• coordonner des opérations de maintenance faisant appel ou non à des sous-traitants.