Réseaux de chaleur
Prendre en compte les îlots de chaleur
Pour tracer un réseau de chaleur, on s'appuie actuellement sur les données météorologiques retenues en périphérie des villes. Néanmoins, la température est plus élevée à l'intérieur des agglomérations. Ces îlots de chaleur, qui font diminuer les consommations énergétiques de chauffage en hiver et font augmenter la production de froid en été, ne sont donc pas pris en considération. Jérémy Bernard, doctorant à l’Institut de recherche en sciences et techniques de la ville (IRSTV), a mis au point une méthode pour les quantifier à l'échelle d'une agglomération. Elle repose sur l'analyse de données de mesures réalisées au sein de l'agglomération nantaise pendant plusieurs années, mises en relation avec les données géographiques du territoire (densité de bâtiments, de végétation, etc.). À partir des résultats obtenus, elle permet de cartographier les différences de température de n'importe quelle agglomération située en France métropolitaine. Cette modélisation est disponible pour tous les territoires auprès de l'IRSTV.